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Une main tendue dans le noir [TW : Consommation de drogues]

@ Gilchrist Campbell

Gilchrist Campbell
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Pseudo et pronoms : Aurore Vermilleon (elle)
Face claim : David Tennant
Crédit : Alehandra
Date d'inscription : 27/05/2022
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Personnal trigger : TCA - Pensées Suicidaires - Homophobie
Une main tendue dans le noir [TW : Consommation de drogues] Kilgrave-david-tennant
Pronom(s) : Il
Date de naissance : 13/03/1977
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Statut : Célibataire
Activité : Directeur du service de pédiatrie de l'hôpital - Médecin illégal
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Je peux répondre très vite comme très lentement selon les périodes, ne pas hésiter à demander en cas de doute si j'oublie de prévenir

TW : PTSD
#
Mar 14 Juin - 23:36

Une main tendue dans le noir
◊ PV  @Sherlock Holmes
Squat - Centre ville
15 mai 2022 - Soirée
◊ ◊ ◊
Gil est bien conscient qu’après sa récente blessure à l’épaule, il devrait faire profil bas, le temps de s’en remettre totalement. Mais il est incapable de rester sans rien faire et peut-être qu’il a rapporté une addiction à l’adrénaline de ses missions en tant que médecin humanitaire. Il ne peut pas rester sans rien faire alors que des gens souffrent, âmes trop pauvres ou trop détruites pour obtenir légalement de l’aide.

Alors il fait ce qui lui demande le moins d’efforts : passer dans les squats de drogués qu’il connaît pour vérifier leur état. C’est un pansement sur une jambe gangrénée, Gil en a bien conscience, mais s’il peut au moins empêcher une overdose ou une maladie de se transmettre en jetant les aiguilles usagées, s’il peut au moins soulager un peu ceux présents en s’assurant de leur nom, de leur état de santé et de les soigner quand il le peut, alors il aura fait une bonne action.

Peut-être est-ce plus pour lui que pour les autres, vu le peu d’effets au long terme de ses actions, mais qu’importe. Tant que Gil peut sauver une vie, il sera utile.

Les habitués le connaissent, depuis le temps et le saluent souvent lorsqu’ils sont encore lucides, voir communiquent sur les besoins de ceux présents. Les petits nouveaux sont souvent méfiants, voir même plus aisément violent envers lui. Gil essaye de les éviter, ce soir, afin de ne pas devoir encore demander de l’aide à Fraser. Son ami finira sinon sans doute par le laisser tomber, agacé de voir qu’il s’entête malgré les risques.

Gil ne pourrait pas lui en vouloir. Fraser a déjà assez perdu pour ne pas s’embêter avec quelqu’un qui joue avec son intégrité physique et sa vie. Il s’attend un peu à épuiser un jour la patience infinie de son meilleur ami à son égard et de le perdre ainsi. Le médecin a essayé d’arrêter, pourtant. Il a déjà cessé d’être médecin humanitaire et sans cesse à l’autre bout du monde, mais il n’a tenu que deux mois sans rien faire d’autre que son travail à l’hôpital.

Hey, Doc !

Gil se retourne vers celui qui l’a interpellé. Doc, c’est comme ça que les gens l’appellent. Il ne leur donne jamais son nom, par sécurité. Certains savent ou l’ont deviné, sans aucun doute, mais le surnom reste quand même. Doc. Une figure détachée de tout service social, de la police et des criminels. Il ne vient ni pour vendre, ni pour réprimander et punir, juste pour aider. Il semble que ça compte pour certains qu’une bonne âme veille sur eux sans les juger.

Le médecin reconnaît le toxicomane qui l’a appelé. Charlie, ancien pompier tombé dans la meth pour tenir sa vie effrénée. Gil l’a connu bien avant sa déchéance. Charlie sauvait les enfants en danger et Gil les soignait. Maintenant, c’est le médecin qui veille sur l’ancien pompier et qui prie un peu plus chaque jour pour que Charlie finisse par s’en sortir.

Quoi de neuf par ici ?

Hum. Disons qu’il y paraît qu’il y a des choses étranges qui se produisent ici. Des murs qui apparaissent, qui disparaissent, des portes, aussi. Mais tu nous connais. On peut être sûr de rien.

Charlie se gratte l’arrière de la main gauche. Il est inquiet. Ce n’est pas que le fait d’imaginations détraquées par les drogues. Cela rejoindrait les murmures qui parcourent la ville depuis l’incident en mars. Gil ne répond rien. Charlie ne cherche pas de réponse, après tout. Il ne veut pas entendre que ce n’est pas que l’effet de ce qu’il prend, l’écossais le sait.

La vérité est bien plus troublante que les images procurées par certaines drogues et Gil n’est pas assez tordu pour imposer des faits qu’il ne peut pas prouver.

Y’a un nouveau, aussi, Doc. Au fond du bâtiment. J’l’ai jamais vu dans le coin et on m’a dit qu’il avait un accent anglais. Il a p’tes personne ici si jamais il disparaissait.

Je vais aller voir, Charlie. Promis.

Te casse pas la gueule au passage !

Oh, ça va, tu vas pas t’y mettre non plus !

Gil esquisse un sourire en reconnaissant cependant la justesse du conseil. Charlie le connaît bien, après tout, et c’est dans sa nature de veiller sur les autres. Malgré l’atmosphère de chacun pour soi qui règne dans les squats, il y aura toujours une ou deux bonnes âmes pour s’inquiéter des autres, de savoir s’ils ont quelqu’un, pour pouvoir apaiser des âmes chagrines en cas de disparition ou de décès. Pour se souvenir, aussi, de ceux qui n’ont plus personne. Gil note les noms pour aider Charlie quand la mémoire lui fait défaut. Il ne peut pas se présenter de lui-même à la morgue en cas de décès pour aider à retrouver les proches ; Charlie s’en charge, du moins dans ce squat-là.

Gil s’occupe d’abord de ramasser les aiguilles usagées, en déposant d’autres neuves ; il vérifie le pouls des personnes présentes, leur respiration, leur adresse quelques mots lorsqu’ils sont encore conscients. De vieux habitués, des personnes qu’il connaît d’autres squats, des visages qu’il n’a pas encore très bien retenus ; Gil observe avec attention ceux présents ainsi que l’infrastructure.

Rien d’anormal. Pour l’instant.

Lorsque son tour est pratiquement terminé, Gil tombe enfin sur le nouveau évoqué par Charlie. Le médecin ne l’a jamais vu en ville, ni à l’hôpital. Peut-être est-il là depuis peu de temps ? Il s’approche et s’accroupit auprès de lui, esquissant un sourire alors qu’il croise le regard de l’inconnu, encore vif. Est-il encore conscient de son environnement ? Ou alors est-il prêt à être emporter dans un trip plus ou moins violent selon ce qu’il a pris ?

Bonsoir. Est-ce que vous me comprenez ?

Doucement, Gil pose ses doigts sur le cou de l’homme. Un cœur qui bat, vite, trop vite pour un homme au repos. Le médecin est prêt à bondir en arrière au moindre signe d’agressivité. Il ne tient pas à finir blessé parce qu’il n’a pas fait attention. Puis, certaines drogues provoquent des hallucinations violentes.

Il a bien failli se faire mordre, une fois. Il préfère éviter de recommencer

Je suis le Doc. Je ne fais qu’aider celles et ceux qui sont ici, vous ne craignez rien. Votre nom et ce que vous avez pris ?

Certains alternent, mais la plupart ne sont accros qu’à une substance ici ; Gil préfère savoir laquelle si jamais il a un jour besoin d’intervenir. Certaines molécules réagissent très mal ensemble, il s’agirait de ne pas tuer quelqu’un qui a besoin d’aide.
Gil diverge en anglais en Teal (#008080) ; Charlie s'inquiète en #ce7d65
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@ Sherlock Holmes

Sherlock Holmes
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Statut : marié à son travail.
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Avec Sherlock, je risque d'aborder les sujets suivants ; dépression, description de scènes de crime, drogue/cigarette, sang, TCA, violence physique et verbale...
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Jeu 16 Juin - 23:47
Sherlock était tombé très jeune dans cette spirale sans fin et dangereuse que représentaient les drogues. C’était le côté sombre de la balance dans le fait de posséder un cerveau comme le sien ; il était constamment comme un chien affamé, réclamant sans cesse toujours plus de mystères et d’énigmes pour épancher sa soif. Mais le monde n’en a pas toujours à portée de main ; ou bien elles ne suffisent pas, ou bien elles ne retiennent pas assez son attention. Et, toujours, le détective finissait par rechuter, immanquablement.
C’était avant sa rencontre avec le docteur John Watson, ça. Bien-sûr ces quelques années en sa compagnie l’avaient vu retomber à quelques rares reprises, il ne saurait jamais rester à l’abri trop longtemps. Pourtant, aux côtés d’un meilleur ami, et nourri d’enquêtes passables, il avait su combattre ses addictions – la plupart du temps. Les crises étaient devenues rares, ne remontant à la surface que pendant ses mauvais jours.

Aujourd’hui était l’un de ces mauvais jours. John avait disparu, délaissé derrière une porte qu’il n’avait su ouvrir. Mycroft était injoignable, Lestrade n’existait pas aux yeux de cette ville, Molly était bien trop loin, comme tous les autres noms qui s’affichaient dans son crâne lorsqu’il pensait à une solution quelconque. Avec sa conscience noyée sous des acides en tout genre, le grand bouclé en était venu à une explication, l’explication la plus rationnelle qu’il soit ; il avait sûrement tout inventé, depuis le début. Il ne pouvait en être autrement.
Et, sans son ami, ni son travail, sans ces deux ancres importantes, Sherlock était retombé aussitôt comme un oiseau qui se serait brisé les ailes en plein vol, malheureux volatile.

Ça n’avait pas été immédiat, non. Les premiers jours, il s’était contenté d’un hôtel bon marché – le seul de la ville par ailleurs – en espérant, d’abord, se réveiller d’un mauvais rêve, puis, ensuite, lorsqu’il remarqua que tout ça semblait bien réel, il tenta d’élucider le mystère. En vain.
Camé habitué, il avait su trouver sa voie sans mal jusqu’aux âmes les plus rongées pour s’abandonner à ses vices les plus sombres. Dans un squat qui tombait en ruines, nombreuses étaient les ombres qui déambulaient dans l’obscurité comme des corps animés par un automatisme mou. Le londonien n’avait pas pris longtemps avant de se confondre à ses nouveaux compagnons ; il avait rapidement abandonné son beau manteau noir et le costume qu’il portait en dessous, quittant la sobriété de sa tenue pour le confort de celle des junkies ; c’était désorganisé, trop grand pour lui et marginal, mais peu importe. La sensation de confort primait et, dans son imperméable et son bas de jogging qui retombait sur ses chevilles, il se sentait comme un poisson dans l’eau, capable de se rouler en boule dans le moindre coin de pièce pour s’abandonner à quelques trips passagers. Le cadet Holmes avait même abandonné les chaussures, finissant par déambuler en chaussettes au milieu des autres fantômes ; il lui arrivait parfois de se couper, de glisser sur une aiguille, mais ses nerfs étaient perpétuellement anesthésiés et c’était avec un rire stupide qu’il arrachait la tige figée de sa chair. Puis les jours étaient passés, l’hygiène ne tenait plus qu’à un fil, sûrement qu’il se trouvait dans un état lamentable à se contenter de miettes pour se nourrir ; peu importe, il n’avait pas la moindre glace pour constater son état.
Les soirées étaient longues, Sherlock se laissait ronger par les tremblements, la sueur et les douleurs qui serraient sa poitrine jusqu’à sentir la morsure de la drogue et l’extase dans tout son corps, puis, finalement, tout à la fin, le silence, une certaine paix. Le noir complet.

Ce soir-là, il n’avait pas prévu de croiser un visage flou perché au-dessus de sa carcasse alors qu’il nageait en plein bonheur. Sa vision ne lui permettait pas de distinguer quoique ce soit, s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, pas même la couleur de ses yeux ; seulement au contact de sa main contre sa gorge sa cervelle fait le lien ; ce sont des doigts d’homme. Un homme qui vérifie s’il va bien, s’il est toujours en vie. Un homme qui possède des bases de médecine.

« John… ? »

Il a la bouche pâteuse, la langue qui semble lui peser une tonne. Il ne sait même pas si l’inconnu l’a entendu. Sherlock tente de rouler sur lui-même pour faire face à celui qui s’est approché, plissant les yeux pour tenter d’accommoder sa vue et d’apercevoir quelque chose. Lentement, sa vision lui laisse voir plus nettement la silhouette penchée au-dessus de lui.

« Le Doc qui… ? » questionna-t-il, toujours en roulant sur lui-même ; son corps lui répondait mal et il s’empêtrait dans ses vêtements, véritable chrysalide.

On lui réclama le nom des substances consommées. Par un vieux réflexe du passé, Sherlock gardait continuellement cette liste dans sa poche. Son écriture était probablement incertaine et quasi-illisible avec les tremblements de ses mains, mais peu importe. C’est Mycroft qui lui avait dit de tenir ces listes, de tout lister ; étrangement, il avait suivi le conseil, comme un parfait petit frère.
Incapable de plonger la main dans sa poche, le grand bouclé se contentait de gésir à ses pieds, le visage à-même le sol, frappant mollement sur la poche de sa veste pour tenter d’y glisser un doigt ; en vain. Quand son bras se montra trop lourd pour le supporter plus longtemps, il le laissa retomber le long de son corps, marmonnant des choses incompréhensibles que seule la poussière aurait été en mesure de discerner.
Peu importe ce qu’il avait bien pu prendre ; cet homme était en grande peine et n’était plus maître de grand-chose le concernant.
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Mer 29 Juin - 16:14

Une main tendue dans le noir
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◊ ◊ ◊
Gil esquisse un petit sourire désolé à l’homme devant lui quand celui-ci murmure un prénom, sans doute une illusion provoquée par ce qu’il a absorbé. Est-ce un ami, un démon, un disparu ? Le médecin ne peut qu’émettre des hypothèses, toutes aussi pénibles à imaginer. Dans tous les cas, les drogues n’apaisent qu’un temps la douleur, que ce soit d’une absence ou au contraire d’une présence toxique.

Je suis désolé. Je ne suis pas John.

Gil n’a pas besoin d’être pris pour celui qu’il n’est pas, même si le drogué face à lui ne comprendra peut-être même pas ses propos. Ou si, peut-être ; le médecin change d’avis lorsqu’il le voit mollement frapper la poche de sa veste peu après sa question sur ce qu’il a consommé. A-t-il encore un reste sur lui et essaye-t-il de l’atteindre, conscient de la question ?

Le bas du camé retombe finalement le long de son corps et Gil soupire, approchant précautionneusement sa main de la poche. Il ne veut pas créer de geste violent de la part de celui qui semble être son patient de la soirée. Gil n’a pas spécialement envie de se recoudre lui-même ou d’encore faire appel à son ami Fraser.

Je vais mettre ma main dans votre poche, d’accord ? S’il y a quelque chose dedans, je le remettrais ensuite.

Il glisse les doigts à l’intérieur de la poche, sent un papier qu’il retire délicatement. Lorsqu’il le déplie, il tombe sur une liste de substances. Celles qu’a consommées l’homme ? Probablement ; Gil retient les noms avant de ranger le papier, comme il l’a promis. Son patient est sans doute un habitué des squats ; s’il ne l’a jamais vu ici, c’est qu’il doit être arrivé en ville récemment.

D’où venez-vous ? C’est la première fois que je vous vois en ville.

Le médecin n’attend guère de réponse de la part de son patient ; vu son état, il est peu probable qu’il lui fournisse une réponse cohérente. Un soupir lui échappe alors qu’il remarque l’état déplorable des pieds du drogué. Il se déplace pour se mettre à niveau, avant de sortir de quoi désinfecter et bander les plaies. Il a dû marcher sur des aiguilles ou des débris. Peut-être Gil devrait-il aussi sortir une pince à épiler, au cas où il aurait des fragments à retirer.

Vous avez perdu vos chaussures ? Vous savez, je pourrais vous en trouver d’autres. Il y a des associations pour ça. Je vais vous soigner, d’accord ? Ça risque de piquer un peu.

Son patient a l’air mal en point, l’air de celui qui n’a pas vu le soleil ni une bonne assiette depuis plusieurs jours. S’il est là depuis peu de temps, y a-t-il même quelqu’un qui s’inquiète pour lui ? Gil attendra sans doute la redescente pour poser toutes les questions qui lui brûlent la langue, ou tout du moins les reposer pour avoir une réponse cohérente.

Lentement, il ôte les chaussettes abimées de son patient – peut-être devrait-il lui laisser les siennes ce soir, le temps de lui retrouver une paire de chaussure ? – pour s’occuper des blessures, essayant de rester stoïque malgré les dégâts.

Cet homme a beau ne pas être le premier camé sans chaussures qu’il soigne, cela crée toujours un pincement au cœur chez Gil.

D’ailleurs, vous ne m’avez toujours pas donné votre nom. Vous vous en souvenez ?

Gil termine son travail avant de s’assoir à côté de l’inconnu, sa main venant chercher de nouveau un pouls au creux de sa gorge. Il restera jusqu’à ce qu’il émerge, pour avoir le plus d’informations et les transmettre à Charlie pour qu’il puisse garder un œil sur lui.

La perspective d’une nuit presque blanche ne l’effraie pas vraiment, mais peut-être aurait-il dû se faire un plus grand thermos de café avant de venir.
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Dim 3 Juil - 22:26
Sherlock renifle, laissa sa tête s’étendre sur le sol dur et humide, ne prenant même pas la peine de tenir l’étranger dans son champ de vision. De toute façon, il n’avait pas assez de force pour se tenir droit d’une quelconque façon, c’était bien au-delà de ses maigres forces. C’était donc tout logiquement bien plus simple d’agir comme le semblant d’un ver de terre.  
Le grand bouclé ne se rebella pas, ne bougea presque pas, laissant ledit docteur plonger la main dans sa poche pour prendre connaissance des écritures. Il était bien bavard et cela provoqua, pour seul résultat chez lui, un soupire agacé. Car son agitation troublait le calme habituellement ambiant, et que les bruits étaient comme des parasites qui ne laissaient pas la moindre place pour un peu de concentration dans son crâne. En somme, il se retrouvait happé contre son gré par ce que pouvait bien raconter le docteur anonyme, et il n’avait pas assez de force en réserve pour lui dire de la boucler. Ne pouvait-il pas seulement faire ce qu’il avait à faire et l’ignorer ? Pourquoi venir le déranger dans un endroit pareil, d’ailleurs ? Peut-être qu’il avait besoin de ses services, après tout… Ou qu’il s’agissait juste d’un habitué des lieux. Ça semblait l’hypothèse la plus probable. Pour autant, Sherlock décide de se montrer particulièrement docile si on en oublie son énième soupire tandis qu’il commence à gigoter faiblement, comme si on l’avait ficelé pour l’empêcher de se mouvoir ; il n’en était rien mais, dans son état, c’était à peine s’il était capable de penser à cligner des yeux.

Vous venez d’où ?
« Londres. » peine-t-il à bafouiller entre ses lèvres sèches, mais ce n’était même pas sûr que le murmure parvienne jusqu’au docteur. Il n’avait plus vraiment conscience de son timbre de voix et de la puissance qu’il y mettait, après tout.

Son comportement se rapproche de celui d’un enfant particulièrement grognon tandis que le nouveau venu s’occupe de soigner ses plaies. D’abord, le cadet Holmes a le réflexe de tirer brusquement sur son pied avec un geignement. Mais, malgré la douleur passagère, il reconnait rapidement l’odeur de désinfectant, la sensation piquante des soins sur sa peau qui semblent presque lui mordre la chair. Il n’était pas en état d’analyser celui qui prenait soin de ses blessures mais, par cette preuve, il avait au moins la certitude d’avoir à faire à un véritable docteur, ou du moins ce qui pouvait s’en rapprocher le plus.
Sherlock le laisse faire sans plus se débattre, se battant plutôt avec son crâne et les pensées envahissantes qui s’y trouvent. Il entend son frère le sermonner puis Watson qui l’insulte d’idiot, une colère noire dans les yeux. Sherlock n’avait jamais compris pourquoi il s’en souciait tant. Et, pourtant, il était le premier à comprendre beaucoup de choses. Dans un coin, il y a même Molly qui le traite d’irresponsable pour oser abîmer ainsi son potentiel intellectuel en le noyant sous ces acides ingrats. Par-dessus ce vacarme, il peut aussi entendre un chien aboyer… ou peut-être qu’il s’agit seulement de l’un de ces chiens semblables à lui-même, errant dans la rue en quête de quelques miettes et d’un peu de chaleur. Il était fréquent d’en trouver par ici, en train de ronger un os trouvé ou de réclamer la moitié d’une ration chez un autre sans abri.
Le britannique balaie les inquiétudes de médecin d’un geste mou de la main, ne prenant pas plus la peine de lui répondre. C’est lui-même qui avait abandonné ses chaussures, pour se sentir plus « à l’aise » dans ce milieu. Puis, ils étaient nombreux à être déchaussés ici, alors il n’avait qu’à aller poser ses questions à d’autres s’il voulait tant des réponses.

Vous ne m’avez toujours pas donné votre nom. Vous vous en souvenez ?
« Oui, je me souviens de mon nom. Je ne suis pas stupide. » marmonne le détective en gesticulant comme une otarie tandis qu’il tente de se redresser un minimum pour jeter un coup d’œil plein de jugement vers l’étranger, en vain. « C’est Sher… » grande inspiration, alors que ses esprits lui échappent à nouveau. « Sherlock, Holmes. »

Il parvient enfin à le prononcer, assez clairement pour être entendu cette fois. Puis, un grand abattement s’abat à nouveau sur lui, et son visage retourne contre le sol noir, sa poussière, et il soupire. C’était comme tenter de rester éveillé après avoir reçu une dose de cheval de somnifère, une sensation de satisfaction ultime dans le cerveau en plus.
Sherlock, lui, il n’a pas envie de lui poser de questions. Il n’en a aucune qui lui vient en tête, surtout. Il est plus occupé à batailler avec ses démons qui lui reprochent mille fois ce qu’il a consommé ce soir et ceux d’avant. Il a envie de frites, bien salées. Il a envie de retrouver son monde, ses habitudes, ses connaissances, ou du moins ce qui s’en rapprochait le plus. A l’instant, il avait surtout la sensation écrasante d’avoir fait un bond en arrière dans le temps, et rien de tout ça ne lui plaisait.

« Si c’est mes services que vous voulez, je ne demande généralement rien en échange, vous savez… » lance-t-il par-dessus son épaule affalée en direction du rouquin et ses soins.
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