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Un coup de main pour un coup de poignard

@ Gilchrist Campbell

Gilchrist Campbell
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#
Mar 7 Juin - 14:37

Un coup de main pour un coup de poignard
◊ PV @Fraser MacFarlane
Appartement de Gil - Centre ville
13 mai 2022 - Dans la nuit
◊ ◊ ◊
La sensation poisseuse du sang sous sa chemise donne toujours à Gil la nausée. Il sait que le tissu colle à la peau et à la plaie et qu’il va passer un mauvais quart d’heure lorsque viendra le moment de nettoyer et soigner sa blessure. Il n’est pas certain de savoir par contre si ce sera à cause de la douleur ou de Fraser à qui il a demandé de l’aide par texto. Le médecin n’aime pas se reposer sur lui, il est capable de se débrouiller seul la plupart du temps et puis, Fraser est un homme occupé.

Fraser n’aime pas qu’il soit blessé et Gil va encore en entendre parler pendant des lustres, alors même que son ami lui doit une fière chandelle.

S’il remet la main sur les quatre idiots qui ont songé que c’était une bonne idée de menacer celui qui pouvait les soigner… Bon, d’accord, Gil ne leur ferait rien. Il est médecin, pas tueur à gages, il n’aime pas l’idée d’ôter une vie et ne se salirait pas les mains, même si sa vie était en danger. La fuite lui paraît être une option bien plus viable, non pas pour son âme – il n’est plus croyant depuis longtemps, merci Maman – mais pour continuer à vivre en arrivant à se regarder dans le miroir. Cependant, il ne juge pas ceux qui ont les mains pleines de sang. Il en soigne tous les jours, ce n’est pas son problème, il n’est pas flic.

Puis, ce serait sacrément hypocrite de sa part, vu la personne qu’il considère comme la plus importante de sa vie qui doit être en train de se diriger vers son appartement, en tout cas il l’espère.

Ce n’est pas que Gil ne pense pas pouvoir offrir un mensonge convaincant s’il se rendait à l’hôpital pour se faire soigner. Il a l’habitude de déformer la vérité depuis le temps et ici plus que tout, sa position lui confère une aura de respectabilité qu’il n’apprécie pourtant pas employer pour si peu. Il n’est pas en danger de mort, seulement… Un peu ennuyé par un contretemps douloureux, voilà. Autant garder des cartes en main pour le jour où cela sera bien plus nécessaire que cette nuit.
Fraser ne sera sans doute pas de son avis et Gil esquisse une grimace.

Le médecin est à peu près certain que son ami n’appréciera pas de le voir encore mal en point à cause de ses activités peu légales ; l’Écossais plaindrait presque les quatre délinquants – qui espèrent sans doute s’en sortir sans dommage – s’ils ne l’avaient pas blessé à l’épaule, ces cancrelats. Qui est assez idiot pour laisser déraper la lame utilisée pour menacer ? Ce n’est qu’une coupure, certes, mais il ne peut pas en estimer actuellement la taille ni la profondeur. Il espère presque que ce ne soit qu’une égratignure et qu’il n’aura qu’à s’excuser pour avoir dérangé Fraser au milieu de la nuit.

Gil sait pourtant qu’il se fait de faux espoirs alors qu’il entend la porte s’ouvrir – vive le double de ses clés confié à Fraser – et que le médecin se redresse sur son canapé pour accueillir son ami avec un sourire crispé, ses muscles protestant au mouvement vif. Il retient un gémissement de douleur en se mordant la langue alors que Fraser le rejoint finalement dans le salon, avant de laisser échapper un rire nerveux.

Il explique sa connerie comment, maintenant ?

— Ah, heu, alors, désolé de te déranger, mais… J’ai eu, comment dire, un incident ?

Un rire gêné lui échappe et il lève sa main droite pour frotter sa nuque, fuyant le regard scrutateur de Fraser. Il ne peut pas réellement mentir à son ami, même s’il le voulait ; l’homme le connaît beaucoup trop bien pour cela. Parfois, Gil se demande s’il est capable de lui cacher quoi que ce soit et si ses sentiments sont suspectés depuis longtemps. Mais le médecin ne se fait pas de fausses idées, quoi qu’il en soit réellement ; Fraser le voit comme un ami et il n’a aucune raison de vouloir que cela change.

— Je dirais bien que ma maladresse a encore manqué de me tuer, mais tu m’aurais récupéré aux urgences si c’était le cas, donc tu me croirais pas. Autant gagner du temps, non ?

Gil hausse les épaules, avant de laisser échapper un sifflement de douleur. Lui qui a pourtant fait attention à ne pas bouger son épaule blessée et le bras qui y est rattaché, voilà que sa bêtise le trahit. Un jour, il cessera d’être un idiot complet dès que cela touche à son bien-être. Un jour, mais clairement pas cette nuit.

— D’accord, je me suis fait poignarder à l’épaule. Et ne commence même pas à dire que tu m’avais prévenu, je ne changerais pas d’avis sur mes activités nocturnes et tu le sais. Je vais avoir besoin de ton aide pour soigner ça, par contre, je ne suis pas encore contorsionniste. Quoi que je devrais essayer, je t’ennuierais moins souvent comme ça. Et ça amuserait les enfants, tu penses ?

Gil secoue la tête à peine l’idée lui traverse l’esprit. Elle lui paraît en tout point mauvaise, maintenant qu’il y réfléchit.

— Quoi que non, je risque plus de me retrouver à gérer des parents encore plus mécontents que d’habitude parce que leurs gamins auront essayé d’imiter. De vrais dragons, pour un peu ils cracheraient tous du feu, c’est pour ça qu’on a autant d’extincteurs dans le bâtiment. Enfin, les parents sont des dragons, pas les enfants. Les enfants, c’est comme les jouets sur batterie, là, où faut attendre qu’il y ait plus d’énergie pour avoir la paix.

Le médecin plaisante alors qu’il retombe doucement contre le dossier de son canapé, veillant à ne pas appuyer sur son épaule blessée. Maintenant qu’il est en sécurité et que Fraser est là, toute l’énergie insufflée par l’adrénaline retombe. Il a les paupières lourdes ; de quand date sa dernière tasse de café ? Il n’est pas certain de s’en souvenir. Il a juste envie de se rouler en boule dans son lit froid et d’attendre que le jour se lève.

Bon sang, est-ce qu’il a perdu tant de sang que ça pour se sentir à ce point pathétique, ou le manque de café le rattrape-t-il ?

— Si je menace de m’endormir, tu me secoueras ?

Gil passe ses doigts sur ses yeux, espérant que Fraser l’ait entendu. Si son propre corps le trahit, il compte sur son ami pour l’empêcher de s’endormir, en tout cas tant que sa plaie n’est pas examinée, ni recousue. Le médecin doit savoir combien de sang il a perdu – même s’il se doute qu’il n’en a pas perdu assez pour avoir besoin d’une transfusion ou il serait dans un état bien pire - avant de décider s’il est acceptable de laisser la fatigue gagner pour ce soir, quitte à affronter ses cauchemars. Enfin, il a réussi à rentrer à la maison, alors ce ne doit pas être tant que ça, n’est pas ?

— D’accord ?

Gil craint plus ses cauchemars que la perte de sang.
Gil diverge en anglais en Teal (#008080)
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@ Fraser MacFarlane

Fraser MacFarlane
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Crédit : Wyrd
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Messages : 36
Personnal trigger : Aucun, tant que ça ne vire pas à la banalisation
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Petits liens utiles
Présentation & Liens & Rps
Statut : Les journaux se prêtent à lui imaginer quelque aventure avec les élues ou collaboratrices de son cabinet, mais Fraser n'en reste pas moins célibataire, dont tout le temps libre se consacre à sa fille adoptive
Activité : A la tête de son cabinet d'avocats, Fraser siège aussi au conseil de quartier de Bridgton en tant qu'élu.
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Rp à la 3e personne (Il), avec une moyenne de 1 000 mots par réponse.
Je peux répondre très vite (dans les 24h) comme très lentement, tout dépend de mon emploi du temps du moment.

Warnings : Violence verbale ou physique, décès, SPT, possible mention de torture dans le passé
#
Jeu 30 Juin - 15:55

► 13 mai 2022 | Appartement de Gil
Un coup de main pour un coup de poignard
@Gilchrist Campbell & Fraser MacFarlane
Et merde.

Quand Fraser se dit que la journée ne peut pas faire pire encore, Gil s’évertue à lui prouver le contraire. Ce texto en est la preuve formelle, et il maudit d’ores et déjà son ami. Dans quelles emmerdes s’est-il encore embarqué ? Ne peut-il pas une seule fois passer une nuit tranquille, sans qu’il n’ait besoin de le contacter en panique pour quérir son aide ? L’écossais retient un soupir. Sa mauvaise foi est aussi marquée que son accent. L’inquiétude prend le dessus. Ces dernières années, à part quelques échauffourées avec des criminels stupides incapables de comprendre la bienveillance du médecin, son ami n’a guère cherché les problèmes. Et s’il remonte encore plus loin dans leur histoire commune, Fraser sait bien qu’il ferait mieux de se taire. Il est celui qui s’attirait le plus d’ennuis, qui a vécu le plus d’emmerdes. Il se souvient encore de son ancien téléphone noyé sous les appels manqués et les messages non lus, avant qu’il ne le détruise pour éviter d’être suivi. Il a disparu sans laisser de traces, et laissé ses amis se débrouiller sans personne. Pas l’attitude la plus aimable qui soit, alors que Niven et Gil se sont pliés en quatre pour lui.

Un soupir lui échappe cette fois. Ce n’est pas l’heure de se soucier du passé. Gil a besoin de lui, et Fraser ne s’interroge même pas sur ce qu’il compte faire pour les prochaines heures de la nuit. Il est incapable de lui tourner le dos. Enfermé dans son bureau d’avocat, il referme ses dossiers, appelle brièvement Niven pour l’avertir. Entre deux paroles inquiètes pour Gil, Niven lui assure qu’il veillera sur Isbeil le temps qu’il rentre. Il l’en remercie avant de raccrocher. Savoir sa fille adoptive entre de bonnes mains est sans doute l’une des choses les plus importantes à ses yeux, avec la bonne santé de ses amis. Il a trop perdu par le passé pour ne pas se préoccuper à la moindre seconde de ses proches. Il ne laissera pas l’Irlandais ruiner son existence à nouveau.

Sa sacoche en main, il verrouille son bureau, salue son assistant à qui il confie dossiers et consignes pour le lendemain. Ce petit sort à peine d’études, mais il s’avère prometteur – même s’il ferait mieux de compter ses heures s’il espère ne pas se laisser bouffer par le travail. Toutefois, Fraser met de côté cette remarque ; Gil l’attend, probablement dans un état pitoyable dans son appartement pour qu’il en soit réduit à demander son aide.

Gil lui a assuré par message que ce n’était pas critique, mais peut-il vraiment le croire ? Pas qu’il n’ait confiance en son ami, mais il connait sa manie à ne pas vouloir l’inquiéter.

Par chance, la nuit se pare d’une circulation fluide, si bien que Fraser ne met qu’une vingtaine de minutes à rejoindre l’appartement de son ami ; un temps toujours trop long à ses yeux. Le message de Gil est concis, avare en détails. En d’autres termes, sa seule utilité est d’inquiéter l’avocat et de le pousser à rappliquer au plus vite – ce qu’il a fait.

Le double des clefs tourne dans la serrure, et il prend soin de refermer la porte derrière lui. Sur le canapé l’attend Gil, l’épaule en sang, la mine pâlotte, mais armé d’encore suffisamment d’énergie pour déblatérer quantité d’idioties. Fraser ne s’en préoccupe pas. Il le laisse tergiverser tandis qu’il dépose son manteau sur une chaise. Tant que le médecin ne décidera pas de lui-même de lui confier ce qu’il s’est passé, autant ne pas insister. Il en profite plutôt pour s’affairer dans la cuisine et faire couler le café. Il s’étonne d’ailleurs que Gil ne lui ait pas déjà fait les yeux doux pour obtenir une tasse.

Fraser ne redresse la tête que pour écouter les explications du médecin, qui se décide enfin à lui révéler le pourquoi du comment. Il garde pour lui ses critiques ; ce n’est guère le moment de lui rappeler qu’il l’avait prévenu du danger de ses choix. Pour l’instant, il se soucie davantage de l’état de Gil. Sa mine pâle l’inquiète, peut-être plus que de raison. Il ne peut s’empêcher d’imaginer le pire. Ses connaissances médicales s’avèrent limitées, même si son ami lui a enseigné quelques bases. Est-il seulement en mesure de l’aider ? Encore une fois, il retient son soupir. Se perdre dans l’océan du doute ne les aidera pas.

Le temps que le café coule, il s’absente rapidement pour aller chercher la trousse de soins rangée dans la salle de bains. Après cela, il sert deux tasses et rejoint Gil sur le canapé au moment où ce dernier lui demande, presque suppliant, de ne pas le laisser s’endormir.

— Si tu t’endors, je te charcute l’épaule. 

Sans Gil pour le guider, c’est effectivement ce qu’il risque de faire ; plus de mal que de bien malgré ses efforts pour le soigner. Fraser est avocat, pas médecin. Toutefois, il ne s’arrête pas sur ce semblant de menace et tend plutôt la tasse de café à son ami.  

— Bois plutôt au lieu de t’inquiéter. Je suis là.  

Il ne laissera pas Gil succomber à ses angoisses. Il est là pour l’aider, pour le supporter et le protéger. Il ne le laissera pas tomber, pas après tout ce que son ami a fait pour lui.

Sans un mot de plus, il entreprend de dégager l’accès à la plaie afin d’en avoir un meilleur aperçu mais le sang ne lui facilite pas la tâche. Il s’arme alors de compresses et de désinfectant pour nettoyer la blessure avec une douceur toute prononcée.

— Si je te fais mal ou que je me trompe, n’hésite pas à me le dire. 


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